Albert LIBIEZ


Albert LIBIEZ
 





En 1914, après la bataille dite de Mons (Zone du front Anglais), il y eut un grand nombre de blessés anglais soignés notamment dans des ambulances de Wasmes, Pâturage, Whiéries.
Edith Cavell (infirmière anglaise qui avait fait une grande partie de ses études en Belgique avant d’y revenir en qualité d’infirmière) avec l’aide, entre autres du docteur Valentin Van Hassel et Albert Libiez va organiser un réseau d’évasion pour ces blessés anglais.
En 1915, Albert Libiez est arrêté par les Allemands qui le condamnent à 15 ans de travaux forcés. Peine qu’il n’effectuera que partiellement,  sauvé par l’Armistice de 1918.

En 1940, Albert Libiez, devenu entre temps juge de paix des cantons de Dour et Pâturages, se jette à nouveau dans la mêlée. Il rassemble autour de lui ceux qui, comme lui, sont poussés par le même idéal de liberté.
A cette fin, il crée, sous le pseudonyme de "Un Légionnaire", un journal clandestin : « La Liberté », suscite la formation d’un front national de résistance et participe aux activités du service de renseignements « Zéro » (qui deviendra par la suite Service Marc dépendant directement de l’Intelligence Service anglais).
Arrêté à nouveau par les Allemands en juin 1942, il meurt un an plus tard à Papenburg, au camp d’Esterwegen à l’âge de 66 ans, le 9 août 1943.




Proclamation de la condamnation à mort d'Albert LIBIEZ en octobre 1915
Source: Andre DE CLERCQ

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